La recherche d'une équitation de plaisir entraîne la multiplication des centres équestres et la diversification des activités. Les Celtes, peuple cavalier, en pratiquent l'élevage de façon importante, comme l'attestent des vestiges archéologiques. Mariage très équilibré dont on attend beaucoup ! Le poney français de selle, issu de nombreux croisements, est la première race de poney présente dans le pays. Pour Nicole de Blomac, « ce XIXe siècle va se terminer dans l'apothéose du demi-sang. Colbert se penche sur la question en 1663. Le XXe siècle correspond à une transition extrêmement importante dans le milieu de l'élevage équin. La gestion de la reproduction est transférée peu à peu vers le GIP « France Haras »[161],[162]. Le cheval Corse a été reconnu en 2012. L'élevage de course est bien implanté en Basse-Normandie grâce à un pôle de compétitivité, mais aussi autour de Chantilly[202]. Prochainement, le cheval de Megève pourrait lui aussi être reconnu[270]. Chaque stud-book a cependant des conditions particulières[257]. Les qualités primordiales sont la sociabilité envers les autres équidés, un caractère facile et franc, une tolérance aux erreurs des débutants, l'équilibre psychologique, de bonnes capacités de portage, des allures régulières, la facilité de contrôle de la part du cavalier, et une certaine rusticité leur permettant de vivre à l'extérieur. Le nom du poulain doit correspondre à la lettre de son année de naissance, pour 2012, il s'agit de la lettre « C »[253]. Ces vices sont la boiterie ancienne intermittente, l'immobilité, la fluxion périodique, le tic aérophagique[263], l'emphysème pulmonaire, le cornage chronique et l'anémie infectueuse[264],[265]. Ils se livrent à une intense propagande, en particulier à destination de l'armée, afin qu'elle continue à leur acheter des chevaux, quand bien même cette unité militaire est devenue obsolète. Son arrivée au pouvoir coïncide avec l'engouement pour le cheval arabe, Jean-Pierre Digard précise qu'« après avoir trouvé ses racines en Angleterre, l'arabomanie équestre connait son apogée en France sous le Premier Empire »[81]. Bien qu'un brevet de technicien supérieur agricole existe pour la production du cheval, les jeunes éleveurs sortent rarement d'une école et sont généralement formés par leurs parents, eux-mêmes agriculteurs. La question de la préservation des races menacées commence à se poser dans les années 1980, pour les chevaux de trait notamment, mais aussi d'anciennes races de poneys et de petits chevaux adaptées aux biotopes difficiles, comme le Pottok et le Mérens[113]. Selon Jean-Pierre Digard, un profond décalage subsiste entre anciens et nouveaux cavaliers car l'élevage équin français, qui produit surtout des chevaux de course et de sport, n'est globalement pas adapté aux activités de loisir[Note 7]. En 1810, Napoléon réorganise les remontes militaires et choisit ses montures de cavalerie légère dans les Pyrénées (cheval navarrin), en Auvergne (cheval d'Auvergne), en Limousin (cheval limousin), en Morvan (cheval du Morvan), en Bretagne (bidet breton), et dans les Ardennes (Ardennais de type selle). Depuis 2007, tous les chevaux présents sur le sol français sont soumis à une obligation de puçage électronique[134],[170]. L'éleveur peut être conduit à les réformer s'ils ne se révèlent pas ou plus adaptés aux courses. Elle est plus tard étendue à toutes les races chevalines aux faibles effectifs. D'après le major général de Bohan, le cheval de cavalerie français est « lâche, triste, mou et défiguré » en raison de la mauvaise gestion du royaume « par le choix des pères et mères dont on veut tirer race »[70]. Les haras nationaux achètent et approuvent ce type d'étalon destiné être croisé à des juments lourdes et à donner naissance à des poulains qui s'engraissent rapidement. Cette spécialisation autour du fameux « cheval moteur » dont parle Daniel Roche entraîne un développement plus rapide des routes carrossables[Note 2],[10]. Le système de réquisition ou de saisie induit aussi un nouveau rapport entre élevage paysan et monde militaire : voyant d'un mauvais œil la saisie de leurs chevaux de travail, même dans un but patriotique, les agriculteurs s'arrangent souvent pour n'élever que des animaux inutiles aux armées[77]. La moyenne, de 100, est calculée à partir des indices de tous les chevaux d'une année donnée[243]. Les chevaux de trait sont plus de 70 000 en élevage. L'éleveur qui désire faire pouliner une jument en France doit choisir un étalon privé. L'état continue à garder un œil sur l'admission des étalons reproducteurs[198]. Cependant, cet évênement, invoq pourrait aussi relever du mythe historique. La possession d'un cheval par les agriculteurs et paysans français semble peu fréquente jusqu'au XIe siècle[36]. Une série de réformes sont mises en place et imposent à tout éleveur, aristocrate ou paysan, le recours à un étalon royal dont la saillie est payante pour avoir le droit de faire naître des poulains. Les Carolingiens augmentent leurs effectifs en cavalerie lourde, ce qui aboutit à la saisie de terres (pour la production fourragère), et à un changement dans les tributs prélevés aux vassaux pour financer l’élevage des chevaux de guerre destinés à les protéger[30]. L'élevage de certaines races est indissociable du patrimoine culturel des régions françaises où elles sont présentes, à l'exemple du cheval de Camargue, élevé traditionnellement de façon extensive en manade, c'est-à-dire en troupeaux libres avec des bovins dans des zones marécageuses. L'élevage du Pur-sang souffre d'un déficit de communication et d'une mauvaise image, alors que les courses sont bien couvertes par les médias. L'ouverture du haras national du Pin, entre 1714 et 1728, puis celle du haras national de Pompadour en 1751, a pour but de pallier le problème. Au sud de la Loire, les éleveurs confient plus généralement leur animal à un cavalier professionnel. L'idée d'élever des chevaux pour le tourisme équestre est à l’origine de la naissance du Henson, race française créée dans les années 1970, la plus récente de toutes les races chevalines françaises. Le cheval de trait perd un lien avec le monde paysan pour se rapprocher des chevaux vus par l'imaginaire citadin[151]. 60 % des ménages refusent la viande de cheval en 2006[215]. Le but de Colbert est d'intéresser les grands propriétaires fonciers à l'élevage[48]. La disparition de la féodalité et de la chevalerie entraîne la concentration de l'élevage autour du roi de France. L'élevage du Pur-sang est marqué par des personnalités comme Daniel Wildenstein et des lieux tels que le haras de Méautry ou les Aga Khan Studs en Normandie, mais a fortement décliné depuis les années 1980. »[106]. 1 336 élevages de chevaux de selle étrangers, 2 881 de poneys et 8 272 de chevaux de trait sont comptabilisés la même année; 9 016 élevages ont des équidés n'appartenant pas à une race reconnue. L'Anglo-arabe, produit autour de Tarbes, se révèle plus efficace pour l'armée que l'Anglo-normand[102], son stud-book est ouvert en 1833, comme race française. Les contrôles de filiation par génotype ont été généralisés afin de vérifier que le poulain est bien le produit de la jument et de l'étalon déclarés sur les papiers[254]. Des chevaux « demi-sang » sont créés dans de nombreuses régions françaises, régions dont ils tirent généralement leur nom[104]. Pour les juments, le reflet de leur valeur en tant que poulinière est défini par les points PACE. Deux races sont principalement élevées pour le sport de haut niveau dans les trois disciplines olympiques (saut d'obstacles, complet ou dressage), le Selle français surtout pour le saut d'obstacles, et l'Anglo-arabe pour le concours complet d'équitation en particulier. Le duc de Wellington affirme en août 1815 que la cavalerie de la Grande Armée est la plus mal montée d'Europe. Enfin, la production de viande concerne presque essentiellement les races de trait à l'exportation ou les chevaux de réforme. Des chevaux français clonés, comme Pieraz, ont déjà donné eux-mêmes des poulains. Depuis la fin du XVIIIe siècle, une grande rivalité existe entre le milieu cavalier français et l'anglais, chacun revendiquant être une nation cavalière. Ces points totalisés permettent l'obtention d'une prime, attribuée à une jument en fonction du nombre de points dont elle est titulaire[246]. Le sentiment régionaliste se retrouve pour le Mérens pyrénéen[181] et dans toute la Bretagne[182]. Le dispositif prend en charge 25 % du coût de l'achat supplémentaire de fourrage. L’intérêt des enfants pour l'équitation et l'évolution de l'enseignement équestre permettent, sur le modèle anglais, la création des poney-clubs. Les élevages, particulièrement épuisés, sont réorganisés par Pontchartrain et Brancas pour être « conçus comme un tout » en 1717. Les chevaux de loisir sont moins chers à l'achat que ceux de sport et de course, même si d'importantes variations de prix s'observent pour les animaux de modèle exceptionnel ou d'origines prestigieuses[200]. Ces indices mesurent la valeur du cheval selon ses gains en concours, depuis 1997, l'INRA prend en compte les classements épreuve par épreuve en plus des gains, et récemment les performances des parents, descendants et collatéraux (frères, sœurs…) du cheval entrent aussi en compte. Tout élevage visant à faire naître des animaux destinés à la randonnée et au tourisme est « de loisir ». Les AQPS (courses d'obstacles) et les Trotteurs français (courses de trot) sont épargnés par ce phénomène car ils ne sont pas l'objet de négoces internationaux[129]. L'éleveur a trois moyens de vendre ses chevaux : à l'amiable, en passant par un marchand de chevaux, ou aux enchères[261]. Son développement sous Louis XIV est indissociable de l'absolutisme. En 2006, 98 % des chevaux de trait sont destinés à l'abattoir ou à la reproduction pour la viande[209]. La qualité des chevaux produits dans le pays reste « très contrastée »[57]. Etalon. Cette croyance populaire, très répandue dans le milieu de l'élevage rural français, n'est pourtant que peu voire pas abordée du tout par les historiens modernes : il s'agit peut-être d'une légende. Avec le progrès, le cheval devient presque exclusivement un partenaire de sport et de loisir, mutation qui correspond à un changement dans l'utilité sociale de cette espèce[113]. Généralement sélectionnés sur leur caractère, leur modèle et leur tempérament, ils doivent permettre à un cavalier, même peu expérimenté, de les monter aisément à l'extérieur[207],[197]. Jusqu'au milieu du XXe siècle, la présence de chevaux reste la plus forte dans le Nord et l'Ouest du pays : Bretagne, Normandie, Nord-Pas-de-Calais, Picardie et Moselle en particulier[90]. La position est plus contrastée chez les chercheurs. L'élevage équin médiéval est peu connu car les sources sont rares[20]. L'élevage a principalement pour but les courses hippiques, le sport de haut niveau, les loisirs (et certaines disciplines orientées sport ou loisir[192]) ou la production de viande. La fin des conflits armés seigneuriaux après la guerre de Cent Ans réduit la nécessité d'entretenir un élevage équin militaire[2],[38]. Baticopro : tout pour les copropriétés : produits, fournisseurs et guides d'informations. Le cheval est un animal particulièrement populaire, une enquête des Haras nationaux réalisée en 2006 montre qu'un tiers des Français désirent en posséder un, que 62 % souhaiteraient le retour de cet animal en ville, et que 29 % désireraient pratiquer l'équitation[173]. Après le Ier siècle apr. L'élevage est possible dans chacune des régions de France, mais toutes n'offrent pas les mêmes conditions en matière de qualité d'herbe, de climat et d'environnement humain et technique : chaque région, ou quasiment, a une production plus adaptée et un système de conduite d'élevage à appliquer[174]. L'importation de reproducteurs allemands, hollandais et danois est favorisée, l'élevage privé est de bonne qualité, chaque seigneur ayant à cœur de développer dans son fief un élevage à des fins militaires. Comme dans tous les autres pays, elle est interdite chez le Pur-sang, mais reste possible en sperme frais chez le Trotteur français[249]. Les éleveurs se regroupent eux-mêmes en associations, syndicats et fédérations pour défendre et promouvoir leur activité. Les clones et leurs descendants ne sont toutefois pas inscriptibles à la plupart des stud-books de races français[251]. Ces chevaux quittent généralement l'élevage à dix-huit mois pour être mis à l'entraînement[193]. Il faut attendre les années 1970 pour voir les premières importations de poneys britanniques. Avec les Pays de la Loire, la Basse-Normandie recèle de nombreux élevages de course et de sport qui représentent plus des trois quarts des effectifs de chevaux présents dans ces régions[170]. Au VIIe siècle, le royaume mérovingien garde toujours au moins un centre d'élevage en activité[22]. Parallèlement, le trait picard, issu de l'ancien cheval flamand, disparaît tout comme le cheval artésien au profit du Boulonnais, plus réputé[95]. L'Auvergne, Midi-Pyrénées et l'Aquitaine sont les principales régions d'élevage de trait[178]. Les Romains, peu habitués à combattre à cheval à l'origine, intègrent finalement des cavaliers étrangers et notamment Celtes dans leur armée[18]. Les éleveurs de trait, qui produisent majoritairement de la viande, demandent leur rattachement à la politique agricole commune car ils peinent à maintenir leur activité[229]. Un exemple est le conflit qui oppose les associations de, Lucienne A. Roubin et Christiane Mandrou dans. 0688937428, retrouvez les dernières naissances de notre élevage
De ces anciens poneys locaux jadis utilisés au travail, seules deux races originaires du sud-ouest perdurent, le Pottok et le landais[142]. Le cheval se répand, mais reste en retrait des autres animaux élevés sur le territoire français. Le sport hippique concerne surtout les élevages de Pur-sangs et de Trotteurs, ces derniers étant les plus répandus sur le territoire. En 1969, l'Association française du poney de croisement créé un stud-book dans le but d'obtenir une race française de poney de sport, en 1991 cette race est nommée le poney français de selle. L'insémination artificielle se décline en de nombreuses techniques, en sperme frais ou sperme congelé. Toujours sous Louis XIII, un mémoire anonyme conseille d'établir des haras en France[43]. En 1715, la mort de Louis XIV voit la fin de son économie de guerre, mais aussi de sa politique de persuasion par l'indication des types de chevaux à produire. Le même type d'organisme existe pour la promotion de l'élevage équin dans les régions du pays : Association des éleveurs de la circonscription de Compiègne, Association des éleveurs du cheval normand, Association des éleveurs de chevaux de selle de Bretagne, Fédération de Provence du cheval de trait, etc[273]. L'élevage équin français est longtemps resté un sujet ignoré. Le 11 mars 1994, le Journal officiel français publie un arrêté redonnant au « cheval lourd » son ancien nom de « cheval de trait ». Le Trotteur français est la race la plus présente[187] et une forte hausse des élevages de chevaux d'origine étrangère s'observe depuis le début du XXIe siècle[199]. Observatoire économique régional de Picardie, Hervé Ménager, « Les deux faces de l'équitation moderne dans le Sud-Ouest » dans, Déclaration des Haras nationaux en février 2006, consultable sur, « Cheval Corse : structuration en cours » dans, Haras nationaux, direction des connaissances, institut français du cheval et de l'équitation, Cheval durant la Première Guerre mondiale, Société d'encouragement à l'élevage du cheval français. France, Ministère de l'agriculture, Service de l'information et de la documentation générale, Thierry de la Héronnière et Éric Puérari, «. Plus fréquemment, ce nom désigne l'introduction d'un étalon dans un pré avec une jument ou un groupe de juments en chaleur, sous une petite surveillance[247]. Ces derniers sont abattus avant 18 mois pour produire de la viande[131]. Pour Denis Bogros, « le cheval du Maghreb était bien, et restera, le meilleur cheval de guerre de troupe de la cavalerie française. Richelieu fait raser les châteaux des frondeurs, qui perdent une partie de leur puissance militaire du même coup, mais la disparition de ces haras diminue d'autant les montures militaires disponibles[2],[38]. Contrairement à l'idée répandue, la fin des chevaux utilitaires reste toutefois un phénomène très progressif, qui s'étale de la fin du XIXe siècle aux années 1970. Il était possible de choisir un étalon public, mais cette mission des haras nationaux a pris fin[242]. Peu à peu, le rôle des inspecteurs des haras se renforce et les garde-étalons se voient contraints d'appliquer à la lettre des instructions royales de plus en plus coercitives[50]. Elle est probablement condamnée à court terme[123]. Selon le colonel Denis Bogros, « jusqu'en 1762, le roi et l’État devront souvent intervenir dans l'achat des montures, et en faveur de la production du cheval de selle, mais les éleveurs eux-mêmes abusent de ces aides. Cette fusion répond au besoin moderne de la création d'un cheval de sport dans une société qui se veut tournée vers le loisir et les disciplines sportives[126]. La France produit alors de bons chevaux de guerre, certains chercheurs attribuant ce succès à la société féodale[28], mais également à l'influence historique des traditions romaines en matière d'élevage, préservées par les Mérovingiens[22]. Les neuf races de trait françaises n'émergent pas avant le XIXe siècle, contrairement à une opinion populaire répandue[Note 3],[12]. Tous deux sont tenus par les haras nationaux et la structure nationale (association, syndicat ou fédération) de chaque race reconnue. Portail des communes de France : nos coups de coeur sur les routes de France. Avec le temps, la structure évolue, prenant le nom de DNTE en 1987 puis de CNTE en 2000, mais son rôle reste identique, à savoir le développement et la promotion des activités de tourisme liées au cheval[139]. Labrador Du Pomayrol en Occitanie: Chiots Sables ,Chocolats LOF. La commercialisation à grande échelle du tracteur et de la moissonneuse-batteuse commence vers 1945, une jument ardennaise de bonne qualité est alors vendue 110 000 francs et un petit tracteur à pétrole 100 000 francs. L'élevage du cheval de trait s'organise essentiellement du milieu du XIXe siècle au début du XXe siècle, sous la houlette des haras nationaux qui émettent l'idée des premiers stud-book, ou registres d'élevage, pour fixer les caractéristiques des races. 80 000 chevaux de course sont dans des élevages de races Trotteur français, Pur-sang, AQPS ou Arabe. L'histoire récente du cheval de trait français est abordée plusieurs fois par Bernadette Lizet, sous un angle sociologique[Note 1]. Le but est d'uniformiser ces races, mais rien de tel ne se produit, des différences de modèles subsistent entre les chevaux, en raison surtout de l'absence d'échange entre les éleveurs de ces différentes régions[123]. Cette même époque voit la légalisation et la promotion de l'hippophagie[89], cependant elle ne touche pas directement l'élevage, seuls les chevaux de réforme sont abattus. Le colonel de Brack donne sa préférence au cheval d'Auvergne, cheval du Morvan, bidet breton ou cheval du Béarn[84]. La France reste une terre d'élevage : en 2001, 57 000 poulains ont vu le jour sur le sol du pays[167]. Le résultat n'est pas toujours adapté à l'usage recherché, en particulier chez les paysans. Ils sont rarement spécialisés dans la naissance de chevaux et font cohabiter leurs équidés avec des bovins et des ovins. Dans le Haut-Tell, on fait éclater au feu les pommes de pin pour en retirer les pignons (zgougou) quâon moud en une sorte de farine.A El-Gueriat, on pétrit une pâtée de zgougou et de dattes pilées. Si la réputation des chevaux de travail français, et surtout celle du Percheron, a franchi les frontières, celle des chevaux de selle militaires laisse à désirer. En 1781, Necker révèle le coût élevé des dépenses pour l'élevage français. Contrairement à ce qui se passe en Angleterre, les haras français ne recèlent que des étalons[52]. Les « éleveurs-cavaliers », principalement des normands qui ont l'élevage équin pour principale activité, montent eux-mêmes les chevaux qu'ils estiment prometteurs sur des compétitions réservées aux jeunes animaux, en cycle classique ou en cycle libre[205]. Un seuil minimal est atteint en 1995 et on observe depuis une nette progression du nombre de chevaux en France, liée à de nouveaux usages[1]. Jusqu'en 1982, il freine les importations de viande et finance une recherche de l'INRA près de Clermont-Ferrand sur l'engraissement des poulains de trait. Les origines normandes sont cependant les plus représentées[127], les étalons Anglo-normands ayant sailli sur l'ensemble du territoire français[128]. notre site : http://les.terres.sacrees.free.fr, Retrouvez toutes les actualités de notre élevage et les chiots disponibles sur notre site internet. Ces données sont mises à jour très régulièrement (de façon journalière en général) ce qui permet de voir l'évolution des créations et suppressions d'entreprises quasiment en temps réel. Le cheval d'Auvergne et le cheval Barraquand sont soutenus par des régions et des associations en attendant une éventuelle reconnaissance. Les chevaux de course font l'objet d'une vérification supplémentaire pour le nom, sont censurés les noms « trop farfelus, malséants ou homonymes de personnalités notoires »[252]. Des routes d'importation se créent avec l'Espagne[29]. Il y voit un risque de déclin et un prochain statut d’animal de compagnie qui limitera les possibles utilisations, et donc les raisons d'élever des chevaux[230]. Les juments Boulonnaises dites « mareyeuses » sont l'objet d'une « sélection par l'épreuve » pour la traction lourde au trot, qui les rend très recherchées jusqu'au début du XIXe siècle[71]. Deux créations d'appellation d'origine contrôlées sur la viande de poulain d'origine française, « Poulains du Nord » et « Poulain laiton comtois », sont des échecs commerciaux[211]. Le secteur du spectacle équestre, s'il représente un faible débouché pour les éleveurs, voit la France s'illustrer de manière internationale à travers le Cadre noir, la troupe de Bartabas, celle de Mario Luraschi, le cirque ou encore le musée vivant du cheval[194].
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